Chroniques littéraires

Le cycle des entités

Un nouveau service de presse temporaire avec @hadareseditions , pour un roman de dark fantasy, "Le cycle des entités", tome 1, "Des monstres et des dieux" de @valentine_szymanek_auteure , dont voici le pitch :

*"Fais attention à ce que tu demandes, Venn. Tu ne sais jamais quand tes voeux les plus profonds pourraient se réaliser.”
La guerre est terminée, l’Entité a été vaincue.
Mais dans les cendres de cette victoire, les Mondes doivent vivre avec les conséquences engendrées.
Et Venn doit lutter pour se tenir à l’écart de sa propre violence.
Elle l’appelle le Monstre.
Cette voix dans sa tête.
Cette force incontrôlable qui la pousse à l’erreur.
Une part d’elle-même qu’elle redoute plus que tout, et que rien ne semble pouvoir arrêter.
Lorsque des failles s’ouvrent à travers les Mondes et que Géleydr, un étranger au passé sinistre, parvient à troubler jusqu’au Monstre lui-même, Venn comprend que sa vie repose sur un tissu de mensonges. Des vérités oubliées, plus anciennes et plus dangereuses que les Dieux.
Pour rétablir la paix et ne pas sombrer dans la folie Venn devra affronter bien plus qu’un ennemi : elle devra faire face à sa propre nature.*

La dark fantasy, je la consomme davantage en série ou en film d'ordinaire, c'était donc une nouvelle expérience pour moi.

Et c'en fut une bonne ! L'univers est d'une richesse incroyable, les codes du genre sont bien présents, on frôle même la dystopie au sein même de la dark fantasy, ce qui donne une dimension supplémentaire à l'histoire.

J'ai beaucoup aimé la romance également, loin des clichés et pourtant très justement amenée dans les ressentis.

Les intrigues, elles, se superposent les unes aux autres, sans nous faire perdre le fil, avec des rebondissements qui donnent l'envie immédiate de tourner la page.

On se sent aussi très proche de Venn, et impliqués dans toutes ses émotions.

Bref, j'ai passé un moment trépidant et j'ai hâte de lire la suite !

Le roman est déjà disponible en format numérique chez @hadareseditions et vous pouvez retrouver la campagne Ulule en cours avec de chouettes contreparties ici : https://fr.ulule.com/le-cycle-des-entites/

Le temps d'une partition

Alerte coup de cœur !

Dans le cadre de mon partenariat service de presse avec les éditions Plumes de marmotte, j’ai eu le plaisir de découvrir le dernier roman d’Agnès Brown, « Le temps d’une partition »

Quelle agréable surprise ! J’apprécie particulièrement les histoires qui ont leur propre style, qui nous font dire « je n’avais jamais lu ça ailleurs ».

Le récit nous plonge dans les péripéties de Pharell, un monsieur Tout-le-Monde un poil psychorigide, qui, sur un coup de tête, va écrire son premier roman. En surfant sur ce nouvel élan, qu’il ne saisit pas vraiment lui-même, il va être publié et se rendre dans une librairie pour une séance de dédicaces, à quelques jours de Noël.

Tout aurait dû bien de passer jusqu’à ce qu’une jeune femme lui vole un des exemplaires. S’ensuit un effet domino de rencontres, toutes plus surprenantes les unes que les autres, porté par une plume rythmée, addictive, touchante, mais également très drôle. On sent que le récit a été écrit avec passion et entrain !

C’est aussi une très belle approche du syndrome de l’imposteur. Avec les moments de désespoir, les doutes, les remises en question et l’incrédulité que l’on peut ressentir quand quelqu’un nous dit « j’aime ce que tu as écrit ».

Une bande originale introduit chaque chapitre, ce qui ajoute une dimension musicale à chaque scène. Et amplifie l’effet « conte de Noël ».

Il m’a probablement touchée encore plus puisque j’écris aussi et que la musique a une place très importante dans mon quotidien. J’ai marché dans les pas de Pharell tout du long.

Il aborde néanmoins des sujets plus délicats qui sont traités avec beaucoup de douceur et surtout, qui nous rappellent, que, tout seuls, nous allons plus vite, mais que, sans nul doute, à plusieurs, nous allons plus loin.

Bref, si vous cherchez une bouffée d’air frais et les sons feutrés par la neige, vous êtes au bon endroit.

L’autrice nous offre en prime une très jolie nouvelle en bonus du roman ! Comme un cadeau supplémentaire sous le sapin !

Une très belle réussite, un hommage vibrant à la musique classique, en particulier Beethoven, à l’écriture, à l’amour sous toutes ses formes et, surtout, à la magie de Noël !


Memoria Acquae

« L’eau est l’élément dominant sur Terre, dans notre corps, dans nos cellules. L’eau est indispensable à la vie, pourtant elle sème la mort. Des jumelles, brillantes scientifiques, ont été assassinées par noyade le même jour. L’une dans sa baignoire à Paris, l’autre dans la Manche en Normandie.
La capitaine Madeleine Fahra, chargée de l’enquête, est contrainte de revenir dans sa ville natale, Le Havre, un lieu qui ravive des souvenirs douloureux. En proie à ses propres démons, elle s’égare sur de nombreuses pistes, entre corruption, mysticisme et science. Malgré elle, toutes convergent vers celle qui l’a autrefois blessée, vers l’élément chimique le plus répandu et le plus méconnu : l’eau.
Quel est son pouvoir ? Pourquoi nous apaise-t-il ou parfois, nous détruit-il ? « 

 

Dans le cadre de ma collaboration avec les Éditions plumes de marmotte, j’ai eu l’honneur de recevoir le roman Memoria Acquae de Stéphanie Jousse.

 

Cela faisait un moment que je n’avais pas lu de polar (le temps étant relatif pour les lecteurs et lectrices assidus) et je suis très heureuse d’être tombée sur cet ouvrage.

 

L’intrigue est rondement menée, et oppose tout en mêlant, mystique et scientifique, autour du concept de la mémoire de l’eau.

 

J’ai particulièrement apprécié la clarté de l’écriture. Dans certains polars, ils arrivent qu’on se perde un peu entre les détails de l’avancement de l’enquête, les personnages et les théories. Ici, un fil conducteur permet à notre esprit de rester focus et de réfléchir en temps réel.

 

Je n’ai pas l’arrogance de croire que j’ai tout saisi concernant la mémoire de l’eau, mais j’ai néanmoins appris beaucoup !

 

Tout ça porté par un personnage principal à la fois rude et tendre, dont cette affaire va rouvrir les profondes cicatrices de son passé.

 

C’est aussi un fantastique hommage à la ville du Havre.

 

Historiquement et scientifiquement, je salue le travail de Stéphanie Jousse. Nul doute qu’il a fallu beaucoup de recherches et de nuits blanches pour construire ce roman.

 

J’ai passé un excellent moment, j’ai tourné les pages sans m’en rendre compte. Une très jolie réussite dans le genre et une plume qu’on a envie de suivre de très près !

 

 

La ronde des insomniaques

Comme promis, en partenariat avec @hachettefictions , ma chronique sur le roman « La ronde des insomniaques » d’Ariana Cecconi, reçu en avant-première et qui est désormais disponible à l’achat.
Avant de découvrir une histoire, j’ai avant tout découvert une plume. Lire un style dont la personnalité de l’auteur lui donne un cachet unique, c’est trouver un nouveau trésor. Et dès les premières pages, Arianna Cecconi nous donne envie d’en apprendre davantage.
Le récit d’Aurora est original, laissant planer assez de non-dits pour avoir envie de dévorer au plus vite le prochain chapitre.
C’est une ode au sommeil, le hors norme, le cassé, l’inexistant parfois, et à l’imaginaire qui l’entoure, faisant onduler un voile très fin entre rêves et réalité. Mais aussi à la somnolence diurne qui embue l’esprit.
Derrière des nuits blanches, il y a des histoires uniques, des douleurs sourdes, des émotions qu’on croyait enfermées à double tour. C’est très justement et poétiquement amené. Avec de nombreuses références aux contes, légendes et récits populaires.
Par une décision déraisonnable, Aurora va s’ouvrir à des mondes qui lui étaient jusqu’alors étrangers, la plongeant dans un dilemme dont elle n’arrive pas à s’extraire.
On regarde avec ses yeux sa vie reprendre peu à peu des couleurs, malgré les insomnies, et le fil de ses relations s’enrouler autour de personnages atypiques, profonds, touchants et superbement décrits.
Je l’ai ressenti comme un message à oser, à frôler parfois la folie, à tout bonnement écouter notre intuition qui tente de nous emmener exactement où l’on se doit d’être.
Tout cela sur fond de langue italienne et des paysages de Marseille. C’est un hommage vibrant à cette ville, carrefour de l’histoire et de nombreuses cultures, qui n’oublie pas d’évoquer la perspective sur cette cité ancestrale du haut des tours des quartiers nord.
Ce que l’on considère parfois comme des erreurs, peuvent être des opportunités incroyables.
J’ai beaucoup apprécié sauter à pieds joints dans un nouvel univers. Je vais rapidement me procurer son premier roman « Les oracles de Teresa ».
Merci à @hachettefictions pour l’opportunité de chroniquer cette belle histoire.

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