Poésie

Nostalgie estivale
Saison éphémère
Au goût de lèvres salées,
Douces balades téméraires
Dans les sillons des rochers.
Les effluves des beignets
Sur nos serviettes mouillées,
Le soleil qui caresse
Sans jamais nous brûler.
Mais où sont passés
Les étés de mon enfance ?
Mais où ont donc filé
Mes espoirs d’adolescence ?
Premier baiser volé
À l’ombre des oliviers,
Le teint hâlé des jeunes années,
Et nos doigts entremêlés.
Le chant des oiseaux
Au soleil levant,
Les crèmes glacées qui s’éteignent
Dans les mains des passants.
Mais où sont passés
Les étés de toutes les chances ?
Mais où ont donc filé
Tous ces instants d’insouciance ?
Les souvenirs qui s’affadissent
Dans ma mémoire encombrée,
Reste la saveur des délices
De ma jeunesse regrettée.
Ces quelques semaines
Aux allures d’éternité,
Me ramènent en tête
Les merveilles du passé.
Mais où est donc passée
Ma fougue d’autrefois ?
Mais où ont donc filé
Les étés de tous les émois ?
©Vanessa Covos Autrice
Dans tes iris
Ligne azur aux éclats mordorés,
Point de fuite de notre destinée,
J’y contemple mes songes égarés,
Et tous nos secrets partagés.
J’aperçois les vagues de l’espoir rouler,
Se glissant, ingénues, entre les rochers.
Des millions d’étoiles y prennent vie aussi,
Parant le rivage des étincelles de nos nuits.
Les oiseaux qui y planent amènent la liberté,
Tant chère à nos cœurs et à nos draps froissés,
Mille et une directions s’offrent au jour levé,
De nouvelles couleurs s’entremêlent dans le matin glacé.
Il s’y cache désirs et mystères réunis,
Paysage éclatant qui ravive mes rêves ternis,
Le vois-tu quand ton regard plonge dans le mien,
Cette promesse faite à tous nos lendemains ?
L’horizon vit dans tes iris mon tendre amoureux,
Aucune aube ne rivalise avec ces mille nuances de bleu,
Ils sont mon ancre et aussi mon domaine,
Le remède éternel à mon amertume et mes peines.
©Vanessa Covos Autrice

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